La nouvelle augmentation du taux d’intérêt directeur ne peut en aucun cas résoudre les problèmes de l’économie tunisienne. C’est ce qu’affirme l’Union tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA).
Ainsi, le président de la centrale patronale, Samir Majoul, signe un communiqué aujourd’hui 20 février. Il y exprime l’indignation de l’UTICA et sa surprise, face à cette nouvelle mesure.
En effet, la centrale patronale indique qu’augmenter le taux d’intérêt directeur est une forme de fuite en avant. Alors qu’il faudrait résoudre les problèmes urgents dont souffre l’économie tunisienne. Ces problèmes sont connus. Ce sont : la dégradation du dinar tunisien, la maîtrise de l’inflation et la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle.
En outre, Samir Majoul affirme que la nouvelle décision ne manquera pas d’impacter négativement l’investissement. Puisqu’elle augmentera les charges déjà lourdes des PME et appesantira davantage les intérêts des crédits à la consommation à 15%.
Enfin, l’UTICA refuse catégoriquement cette « décision unilatérale qui ne prend pas en considération les difficultés qu’endurent les entreprises ». Sans parler des risques socio-économiques d’une telle mesure, à un moment où le pays a plus besoin de stabilité et de création d’emplois.