Quatre-vingt dix minutes séparent la Tunisie d’une sixième qualification au mondial Qatar 2022. Un objectif qui passe inévitablement par la confirmation du résultat du match aller face au Mali. Et ce, à l’occasion du match retour des barrages, prévu mardi à partir de 20h30, au stade Hammadi Agrebi de Radès.
Les Aigles de Carthage ont fait, vendredi dernier, le nécessaire lors du match aller à Bamako (1-0). Il ne leur reste que la manche retour qu’ils doivent bien négocier pour retrouver la plus prestigieuse compétition mondiale pour la sixième fois de leur histoire. Après les éditions de 1978, 1998, 2002, 2006 et 2018.
Un match crucial que les coéquipiers de Youssef Msakni doivent aborder avec beaucoup de réalisme et de lucidité. Et ce, sans tomber dans la suffisance et l’excès de confiance. Et aussi sans céder à la pression et à la peur d’une éventuelle réaction de l’équipe du Mali.
D’ailleurs, Jalel Kadri l’a dit, à l’issue du match aller, « rien n’est encore décidé. Nous resterons très calmes, très concentrés. Car ce sera un autre match, même si nous avons un léger avantage ».
Le staff technique national a réussi le premier pari à Bamako, en étant conscient de l’importance de ce défi. Il sait pertinemment que les Aigles du Mali, n’ayant rien à perdre et tout à gagner, vont jouer le tout pour le tout. De même qu’ils feront en sorte de ne plus commettre les erreurs du match aller. Lesquelles leur ont coûté le but contre son camp de Moussa Sissako à la 36ème minute. Ainsi que l’expulsion de ce dernier quelques minutes plus tard.
Concentration et vigilance
Le sélectionneur national est ainsi appelé à bien tirer les ficelles et à miser sur les atouts du groupe. A savoir le jeu collectif, l’application et la rigueur tactique; tout en exploitant les qualités techniques de ses joueurs. Et ce, après avoir corrigé les quelques défaillances aussi bien en attaque qu’en défense.
Car, si le milieu de terrain a bien fonctionné à Bamako, les occasions de but tunisiennes sont restées rares. Tandis que l’arrière-garde est appelée à bien fermer les espaces devant la cage de Ben Said, lui aussi appelé à être plus vigilant.
La préparation mentale reste néanmoins la pièce maitresse du travail du staff technique. Et ce, afin d’aborder ce match avec beaucoup de confiance et bien gérer son avantage jusqu’au bout. Profitant notamment des encouragements du public qui viendra nombreux soutenir les Aigles de Carthage.
« Le sélectionneur national est ainsi appelé à bien tirer les ficelles et à miser sur l’atout du groupe. A savoir, le jeu collectif, l’application et la rigueur tactique »
Sur le terrain, le staff technique semble opter pour le même effectif qu’au match aller, à quelques changements près. Et ce, suivant l’état de santé des joueurs et le plan tactique à adopter par les Aigles de Carthage. Il pourra ainsi refaire confiance au duo Montassar Talbi-Nader Ghandri dans l’axe, Ali Maaloul et Mohamed Drager sur les couloirs gauche et droit. Tandis qu’en milieu de terrain la mission est confiée au trio Aissa Laidouni, Ghaylène Chaalali et Mohamed Ali Ben Romdhane. Alors qu’en attaque, on retrouvera Youssef Msakni, Naim Sliti et Seifeddine Jaziri.
Concentration et vigilance sont donc les mots d’ordre face à l’équipe de Mohamed Magassouba. Car elle montrera certainement un nouveau visage; après avoir bien retenu la leçon du match de Bamako.
Les Maliens qui ne pourront pas compter sur le défenseur Sissako, expulsé au match aller, tenteront de jouer l’offensive d’entrée et de renverser la vapeur en vue d’un exploit historique qui les conduirait au Mondial pour la première fois dans l’histoire du Mali. Le match sera dirigé par l’arbitre sénégalais Maguette Ndaye.
Avec TAP