Kaïs Saïed, le président de la République s’est rendu, jeudi soir, au siège du ministère de l’Intérieur à Tunis. Il s’y est entretenu avec le ministre Taoufik Charfeddine et de hauts cadres sécuritaires. Ainsi il a pris connaissance de l’activité de la salle centrale des opérations.
Kaïs Saïed s’est également rendu àl’avenue Habib Bourguiba à Tunis, où il a écouté les préoccupations et suggestions de plusieurs citoyens.
Lors de son entretien avec le ministre de l’Intérieur et les hauts cadres du département, le chef de l’État a déclaré que « la Tunisie vit ces jours-ci une situation difficile ». Mais « ses institutions fonctionnent et affronteront toutes sortes de crimes ».
« Les incendies criminels qui ont eu lieu dans certaines régions sont une tentative désespérée de mettre le feu au pays, mais elle échouera », a-t-il affirmé.
En outre, Kaïs Saïed a fait remarquer, dans une vidéo de la rencontre publiée par la présidence de la République, que ces actes ne sont pas survenus par hasard. Puisqu’ils coïncident avec les déclarations de certaines parties. Notamment le Front du Salut National, dont les dirigeants « répandent des mensonges et crient aux prétendues atteintes aux libertés; alors qu’ils se jettent dans les bras de l’étranger », a-t-il déclaré.
Cet égard, il appelle à se préparer à prévenir d’éventuels incendies de champs de céréales. En insistant sur l’impératif de poursuivre toutes les personnes impliquées dans les incendies. Sachant, dit-il, qu’il n’y a « aucune tolérance possible envers les ennemis de l’État qui cherchent à le fragmenter et à nuire à ses institutions, à la paix sociale et à la sécurité alimentaire des Tunisiens ».
Dans un contexte connexe, le chef de l’État a appelé la justice à être « équitable et efficace ». Ainsi qu’à jouer son rôle dans la poursuite des personnes impliquées dans des affaires de corruption et celles qui n’ont « ni foi, ni morale ».
D’autre part, le président Saïed a déclaré que « le texte relatif au dialogue sera publié prochainement ». Ajoutant cependant que « certains ne veulent pas de dialogue, ont peur d’aller au référendum et veulent uniquement revenir en arrière ».
Enfin, notons qu’une réunion du Conseil supérieur des forces de sécurité intérieure s’est tenue jeudi sous la présidence du ministre Taoufik Charfeddine. Et elle a été consacrée à « l’évaluation de la situation sécuritaire générale dans le pays et les actions menées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ». C’est ce qui ressort du communiqué du ministère de l’Intérieur.
Avec TAP