Des pourparlers pour importer du blé d’Inde dans le cadre d’un accord qui pourrait inclure l’exportation de produits tels que des engrais en retour, selon le ministre égyptien de l’Approvisionnement, Ali Al-Moselhi.
Dans une interview à Charm el-Cheikh, jeudi, Al-Moselhi a déclaré qu’il avait rencontré l’ambassadeur indien en Égypte mercredi au Caire. Objectif: discuter d’un éventuel accord d’échange pour sécuriser 500 000 tonnes de blé par le biais de diverses expéditions.
Sécuriser les expéditions du principal producteur indien est devenu plus difficile. Et ce, depuis que le gouvernement a interdit les exportations de blé en mai, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire dans le pays.
Il a depuis assoupli les restrictions pour permettre aux fournisseurs de remplir leurs contrats. Mais l’interdiction reste un défi pour garantir davantage d’approvisionnements.
L’approvisionnement mondial en blé a été touché à la suite de la guerre en Ukraine, les ports maritimes utilisés pour exporter du blé ayant fermé.
« En tant que l’un des plus grands importateurs de blé au monde, l’Égypte est la plus vulnérable à la plupart des pénuries. Elle pourrait en conséquence faire face à des troubles sociaux », estiment les économistes.
Le gouvernement égyptien a ainsi entamé des pourparlers avec les Émirats arabes unis, les États-Unis et l’Europe occidentale. Et ce, dans le but d’atténuer les pénuries potentielles.