Le parti d’opposition, « Amal w injaz » (Travail et Réalisation) a annoncé, mercredi 26 juin, qu’il compte proposer la candidature de son secrétaire général, Abdelatif Mekki, pour la prochaine élection présidentielle, prévue à la fin de l’année en cours, selon les délais constitutionnels.
Lors d’une conférence de presse Abdelatif Mekki a, toutefois, souligné que cette candidature peut être retirée « si les conditions nécessaires pour les élections ne seront pas réunies ».
« Si les élections présidentielles se dérouleront dans des conditions démocratiques, elles constitueront une issue pour le pays face à la crise actuelle », a-t-il dit.
Par ailleurs, Abdellatif Mekki a fait noter que cette candidature est « une forme de pression en vue d’annoncer une date précise pour les élections présidentielles ».
L’Instance des élections n’a pas encore révélé le calendrier des prochaines élections présidentielles.
Elle a affirmé que la date des élections sera connue en vertu du décret présidentiel portant convocation des électeurs.
Selon la Constitution, la présidentielle se tient dans les trois derniers mois du mandat présidentiel.
Le parti « Amal w injaz » a été créé en juin 2022. Son premier congrès a eu lieu en février 2024.
Abdelatif Mekki était un dirigeant du parti Ennahdha avant de démissionner en septembre 2021, quelques mois après que le président de la République, Kais Saied, ait annoncé les mesures du processus du 25 juillet.
Il avait occupé le poste de ministre de la Santé sous le gouvernement de la troïka (2011-2014) et le gouvernement d’Elyes Fakhfakh, qui a pris ses fonctions le 28 février 2020 avant d’être limogé le 15 juillet de la même année.
Plusieurs des personnalités politiques et activistes avaient annoncé leur intention de se présenter aux prochaines élections présidentielle à l’instar d’Abir Moussi, Issam Chebbi, Olfa Hamdi, Lotfi Mraihi, Mondher Zenaidi, Nizar Chaari et Safi Saïd.
Avec TAP