En septembre 2014, le déficit énergétique en Tunisie a été évalué à 2,8 Mtep, alors que la production d’hydrocarbures a oscillé entre 6 et 7 Mtep durant les deux dernières décennies, selon Said Kechida, chargé de mission au cabinet du chef du Gouvernement, intervenant, hier, lors des Premières rencontres annuelles du Réseau solaire méditerranéen à Tunis.
M. Kechida a indiqué que la facture énergétique coûte près de 14% du PIB et le montant des subventions publiques allouées au secteur de l’énergie avoisine les 20% du budget de l’Etat.
« C’est une situation alarmante qui risque de s’aggraver, en raison de l’augmentation prévisible des prix de l’énergie au niveau international et du déficit endémique du bilan énergétique national », a-t-il précisé.
A cet égard, la Tunisie est appelée, selon ses propos, à engager une réelle transition énergétique, ayant pour objectif de réduire la vulnérabilité énergétique et garantir la sécurité de l’approvisionnement du pays en énergie.