L’initiative « L’intégration régionale : quelles alternatives populaires pour une intégration effective et durable du Maghreb ? » a été lancée aujourd’hui 2 octobre au siège du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES). L’initiative , qui est organisée conjointement par le Forum Alternatives Maroc (FMAS) et le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) et financée par l’OXFAM et l’Union européenne, œuvre pour remettre sur le tapis le projet du Grand Maghreb. Etaient présents à la conférence, le président de la FTDES, Abdeljelil Bédoui, Abderrahim Kassou FMAS et la présidente d’OXFAM, Manel Warda.
Malek Afif, lors de son intervention, a tenu à préciser l’objectif principal de l’initiative. Il s’agit de renforcer les capacités de la société civile en matière d’ « intégration maghrébine surtout que ce sujet a été monopolisé par les pouvoirs politiques avant le soulèvement dans le monde arabe. Précisant les axes de l’initiative, Malek Afif a indiqué que l’initiative connaîtra le lancement de deux séminaires :« La société civile et la construction maghrébine » au Maroc et « Les coûts du non-Maghreb » en Tunisie. Quant aux sujets traités, il s’agit des Droits économiques sociaux, culturels et environnementaux (Tunisie), les Libertés publiques et la libre circulation (Tunisie) la démocratie, la paix, la sécurité et la résolution pacifique des conflits (Maroc) et enfin, Femmes, égalité et parité (Maroc).
Prenant la parole, la présidente d’Oxfam, Manel Warda, a précisé que parmi les objectifs de l’initiative, il faut citer l’élaboration d’une étude portant sur le coût du non-Maghreb afin de pouvoir en évaluer les pertes sur les pays de la région. Dans le même contexte, elle s’est référée à une étude faite en 2008 estimant que l’ensemble des pays du Maghreb ont perdu 3% de leur PIB à cause du non-Maghreb. Dans la même logique des choses, elle a souligné le rôle que la société civile peut jouer pour sensibiliser à l’importance de la cause et faire pression sur le gouvernement afin de réaliser l’intégration maghrébine.
Le membre du FMAS, lors de son intervention, a indiqué l’existence de plusieurs obstacles qui s’opposent à l’Union du Grand Maghreb à l’instar des conflits entre les voisins. Revenant sur le sujet de l’étude sur le non-Maghreb, il a estimé qu’elle sera utile pour la société civile afin de leur donner les chiffres exacts actualisés.
Abdeljélil Bédoui a souligné le fait que le Grand Maghreb est un rêve ne date pas d’hier. Pour lui, le pouvoir politique d’avant-14 janvier s’est inscrit dans le projet de « l’Etat national » et non dans le projet de l’Etat du Maghreb », ce qui a entravé la réalisation de ce rêve. Pour le président du FTDES, l’Union du Maghreb est l’un des impératifs étant donné que les Etats dans le monde agissent en coalition et union afin qu’ils puissent négocier avec les autres forces du monde et de regretter que la situation n’est pas la même pour les pays du Maghreb. De même, l’intervenant a indiqué qu’il est temps pour que la société civile prenne les choses en main. Abdeljélil Bédoui a indiqué, par ailleurs, qu’au-delà des conférences et séminaires qui seront donnés à travers l’initiative, des actions de plaidoyer seront organisées et un mouvement de sensibilisation sur l’importance de la cause sera mis en place.
Interpellé par leconomistemaghrebin.com, en marge de la conférence, Abdeljélil Bédoui a indiqué que le gouvernement actuel a promis, entre autres, de trouver un nouveau modèle de développement, et d’estimer que cette initiative pourrait croiser les priorités du gouvernement étant donné que le Grand Maghreb a, entre autres, des objectifs économiques et relatifs au développement régional. Notons qu’un forum sur les droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux (DESCE) se déroulera les 02 et 03 octobre 2015 à Hammamet.
Les activités programmées avec les trois partenaires autour de l’intégration régionale au Maghreb
Nous y reviendrons
C´est bien l´Algerie qui bloque l´union du Maghreb, d´abord en voulant créer un micro état sur le dos du Maroc (pour avoir accé á l´atlantique) et secondo pour avoir fermé les frontières depuis plus de 20 ans et anéantir ainsi tout échange économique entre les pays du Maghreb.
Il faut que l´Algerie revoie sa copie, car le Maroc ne cédera jamais le sahara, et du coup le grand Maghreb est compromis pour toujours.
Les militaires d´Algerie mene toute la region vers la stagnation.