La fête de la République a lieu comme tous les ans le 25 juillet et ce pour commémorer la fin du Protectorat français, ce qu’on appelait à l’époque fin de la monarchie des Beys. précisément le 25 juillet 1957, une date qui avait donné naissance à la proclamation de la première République Tunisienne.
Soixante ans déjà et six ans après la révolution, la fête de la deuxième République a été célébrée à l’Assemblée des représentants du peuple. Réunis, en cette journée, le Président de la République, Béji Caïd Essebsi, le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur et le Chef du gouvernement, Youssef Chahed ont présidé conjointement, accompagnés des ministres, députés, ambassadeurs et de nombreuses personnalités politiques.
Présent lors de cette cérémonie, Lazhar Karoui Chebbi, ministre représentant du Président de la République, a fait savoir que la fête de la République est tout un symbole, celui de la première pierre posée dans la construction de l’Etat tunisien, un Etat démocratique respectueux des droits humains. Il ajoute : “ Les jeunes générations n’ont aucune idée de ce que nous avons enduré pour en arriver là, les combats menés pour sortir du joug colonial … ».
De son côté, Ghazi Jeribi, ministre de la Justice, a souligné qu’entre autres valeurs républicaines que cette commémoration célèbre : » celle de la valeur Travail qui émerge aujourd’hui pour que chaque citoyen se sente responsable et afin d’assurer la continuité de l’Etat ».
Présent également, l’ancien chef du gouvernement Habib Essid, nous a déclaré: « Nous sommes sur le bon chemin, même s’il y a beaucoup de travail qui nous attend. Cela dit, Je reste toujours optimiste malgré les difficultés. Notre pays a toujours réussi à s’en sortir. De ce fait, il faut juste un peu de patience ».
Par ailleurs, Slim Khalbous, ministre de l’Enseignement supérieur, et minstre de l’Education par intérim a souligné: « 60 ans déjà c’est tout un symbole. Nous devons beaucoup à cette République, car il est très important de la fêter dignement et que tout le monde se rappelle de l’importance de cette République. Il est vrai que le chemin vers la démocratie s’inscrit dans le progrès et dans le futur. Et c’est cette approche républicaine que nous devons préserver ».
Quant à Yassine Brahim, président du parti Afek Tounes, 60 ans c’est aussi la République de toute une génération, mais plus encore celle du leader Habib Bourguiba, qui a ouvert la voie à une Tunisie moderne où la femme est émancipée. Il précise dans ce contexte: « Chaque année, nous espérons de la fêter comme il se doit, dans une Tunisie qui change, dans une Tunisie qui bouge et qui sorte de tous ses problèmes fondamentaux. Cette deuxième République n’est pas à l’arrêt, mais elle n’a pas non plus beaucoup avancé sur les fondamentaux: socialement et économiquement, nous n’avons pas encore atteint les résultats escomptés ».