Selon le rapport Statistiques des recettes publiques en Afrique 2017, le ratio moyen des recettes fiscales rapportées au PIB de la Tunisie s’élevait à 30.3%, le plus élevé parmi l’ensemble des 16 pays examinés par l’édition 2017 du rapport des statistiques des recettes publiques en Afrique.
Le ratio moyen des recettes fiscales rapportées au PIB s’établissait à 19.1 % en moyenne pour l’ensemble des 16 pays examinés (Afrique du Sud, Cabo Verde, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Kenya, Maroc, Maurice, Niger, Ouganda, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Swaziland, Togo et Tunisie.).
Tous les pays à l’exception du Kenya, de la Tunisie et du Maroc ont connu des hausses de leur ratio impôts-PIB sur la période 2014-2015.
En 2015, les recettes fiscales des pays africains provenaient principalement des impôts sur les biens et services (57.2 % en moyenne), la TVA arrivant en tête, suivis des impôts sur le revenu et sur les bénéfices (32.4 %).
Le rapport mentionne qu’en Tunisie et au Maroc, la répartition des recettes entre les catégories d’impôts est différente de celle des 14 autres pays africains avec la part des cotisations de sécurité sociale la plus élevée (respectivement de 29.5 % et 17.0 %).
Le rapport observe que les moteurs principaux de la croissance du ratio moyen impôts-PIB ont été les hausses des recettes provenant de la TVA et des impôts sur le revenu et les bénéfices (à hauteur de 2.2 et 2.3 points de pourcentage respectivement).
Les variations observées au niveau des cotisations de sécurité sociale, des recettes des impôts sur le patrimoine et des autres impôts sur la consommation ont été bien plus modestes.
Le rapport Statistiques des recettes publiques en Afrique 2017 fournit des données internationalement comparables sur les recettes fiscales et non fiscales de 16 pays africains, soit deux fois plus que la première édition.