A la suite de la décision du Bureau Exécutif de la Conect dirigé par Tarak Cherif de geler l’adhésion de Adnen Bouassida et Hassen Affes, respectivement Président et trésorier de Conect Ariana, les représentants de cinq bureaux régionaux et quatre groupements professionnels ont exprimé leur soutien à leurs collègues.
Adnen Bouassida et Hassen Affes ont vu leur adhésion gelée en raison des réserves qu’ils ont exprimé au sujet de « la démarche de sélection d’une entreprise de communication » pour l’évènement FUTURALIA dont l’organisation est prévue en Tunisie, ainsi que de leur demande d’ouvrir une enquête indépendante et la désignation d’une commission indépendante à cet effet.
Préserver la responsabilité morale et sociale de la Conect
Les représentants des bureaux régionaux et groupements professionnels ont exprimé leur soutien absolu à leurs collègues «dans leur requête de réexaminer les volets financiers de la manifestation FUTURALIA, afin d’éviter toute confusion pouvant mettre en péril les principes de base de la Conect ou sa responsabilité morale et sociale, dans son soutien aussi bien à la transparence qu’à la bonne gouvernance, ainsi que sa détermination à la lutte contre la corruption comme l’exige son statut syndical en fonction de la loi.»
Les représentants de bureaux régionaux et groupements professionnels signataires d’un communiqué publié à la suite de cette décision, considèrent le gel d’adhésion de leur camarades comme «une décision unilatérale, injuste, illégale et subjective et qui vise à camoufler les faits» et déclarent continuer à collaborer avec leurs camarades en leur qualité initiale.
Ils ont, par ailleurs, exprimé leur détermination sur «la nécessité d’ouvrir une enquête pour lever tout soupçon de corruption ou de mauvaise gestion révélé en marge de cette affaire, notamment les retards répétés et illégaux des conseils administratifs, des violations de la loi et en particulier la présence d’un étranger au bureau exécutif sans qu’il ait les autorisations nécessaires auprès du ministre des Affaires sociales, conformément aux dispositions du code de travail».
Ils ont appelé le bureau exécutif actuel de la Conect à la nécessité de mettre fin à cette situation le plus tôt possible, afin d’épargner aux adhérents l’obligation de recours à la justice et au syndicat de voir son image de marque se ternir par des répercussions négatives.