Les régions prioritaires seront confrontées au manque de médecins résidents en Tunisie à partir de 2019. C’est l’organisation tunisienne des jeunes médecins qui lance ce cri d’alarme.
L’organisation a tenu à mettre en garde les Tunisiens contre cette situation. Elle durera au moins deux mois à partir de janvier 2019.
En effet, l’organisation pointe du doigt « une décision unilatérale des responsables de décaler les stages des médecins internes ». Elle déplore qu’ « un retard de prise de fonction des nouveaux médecins résidents de la première année toutes spécialités confondues » suivra.
D’après les prévisions de l’organisation, « ce retard amputera les hôpitaux de 20% de leurs effectifs en résidents, surtout dans les services hospitaliers dans les régions prioritaires, qui risquent de se retrouver sans résidents. Il pourrait même en découler l’arrêt du travail de certains services qui dépendent principalement des médecins résidents en Tunisie.
L’organisation tunisienne des jeunes médecins ne manque pas de citer plusieurs exemples. Tels que : les services anesthésie-réanimation de Kairouan dont dépendent les blocs des deux hôpitaux de Kairouan. L’organisation affirme qu’elle a fait une proposition au ministère de la Santé. « Mais nous déplorons le mutisme de ces autorités », conclut-elle. Il semble que les médecins résidents en Tunisie se font de plus en plus rare.