Selon une étude de l’Observatoire national de la jeunesse réalisée en coopération avec la Banque mondiale, un million de jeunes serait inactif. Soit un tiers de la jeunesse tunisienne.
A l’échelle mondiale, les catégories de personnes inactives sont classées sous la dénomination NEET qui veut dire Not in Education, Employment or Training (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire). Selon la définition, il s’agit d’une classification négative incluant les personnes dont l’âge varie entre 15 et 29 ans et qui sont sorties du système scolaire.
Aujourd’hui, l’inactivité des jeunes est un problème majeur en Tunisie. Face aux difficultés économiques, la jeunesse tunisienne se retrouve laissée pour compte. Un récent sondage atteste que 62% des jeunes n’ont pas confiance dans les institutions de l’Etat. Ce qui explique également le désintérêt pour les élections.
Qui sont les concernés?
Un jeune Tunisien sur trois dans le milieu rural représente 33,4% et un jeune Tunisien sur cinq en milieu urbain appartiennent à la catégorie des NEET, selon le rapport de la Banque Mondiale. Ce taux est plus élevé chez les jeunes femmes que les hommes. Alors qu’une jeune femme sur deux en milieu rural appartient à la catégorie NEET.
Quelles solutions?
Au-delà de poser un diagnostic, n’est-il pas important de proposer des recommandations afin de trouver des solutions? Les organisations universitaires de la jeunesse pourraient jouer un rôle constructif dans l’amélioration du système éducatif.
Entre autres recommandations, il serait opportun de permettre aux jeunes d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions concernant les problèmes d’enseignement, afin de mettre en oeuvre des réformes cruciales qui pourraient leur donner de l’espoir.