Les ministres des Finances de l’UE ont approuvé, hier, la sortie de la Tunisie de la liste des juridictions non-coopératives en matière de fiscalité des entreprises. Le ministre tunisien des Finances, Ridha Chalghoum, est revenu sur cette décision. Et ce, lors de la séance plénière, tenue hier à l’ARP.
A cet égard, Ridha Chalghoum a annoncé que la décision de la sortie de cette liste revient principalement au traitement sérieux par la Tunisie de ce dossier.
En effet, il précise que la Tunisie a été retirée de la liste des juridictions non-coopératives en matière de fiscalité des entreprises un mois après son inscription. Une mesure exceptionnelle prise par l’UE.
Ainsi, il a ajouté que la Tunisie faisait partie des premiers pays à sortir de la liste grise de l’UE. Avec d’autres pays comme : Bahreïn, îles Féroé, Groenland, Grenade, Guernesey, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Hong Kong, île de Man, Jamaïque, Jersey, Corée, Macao, Malaisie, Montserrat, Nouvelle-Calédonie, Turques-et-Caïques, Panama, Qatar,Taiwan et Uruguay.
Par ailleurs, rappelons que sur la base de l’examen mené par la Commission européenne, les ministres des Finances de l’UE ont gardé 34 pays sur la liste grise, dont le Maroc. Ces pays se sont engagés à adopter, en 2019, un certain nombre de réformes en matière de fiscalité.
Enfin, 15 pays restent sur la liste noire des paradis fiscaux. Parmi lesquels cinq qui n’ont pris aucun engagement depuis l’adoption de la première liste noire en 2017. A savoir les Samoa américaines, Guam, le Samoa, Trinité-et-Tobago et les îles Vierges américaines. Et les dix autres juridictions sont désormais : l’île d’Aruba, Belize, les Bermudes, Fidji, Oman, la Dominique, la Barbade, les EAU, les îles Marshall et Vanuatu.