Malgré l’avancement dans la réforme de la fonction publique, d’autres efforts doivent être fournis, affirme Taoufik Rajhi, ministre auprès du Chef du gouvernement, chargé des Grandes réformes, lors de l’ouverture d’un séminaire sur les grandes réformes pour la modernisation de la fonction publique, aujourd’hui, 13 mars, à l’Ecole nationale d’administration (ENA).
La modernisation de la fonction publique, soutient le ministre, nécessite une réforme en profondeur de la gestion administrative afin de la booster et surtout de gagner la confiance des Tunisiens. La réforme de la fonction publique est une réforme participative et consensuelle. Elle se fait d’abord en concertation avec le partenaire social et ensuite avec les professionnels.
Depuis 2018, trois axes d’intervention ont été identifiés, à savoir la simplification des procédures administratives, la numérisation des services administratifs et la modernisation de la fonction publique. En 2017, une stratégie pour la réforme de la fonction publique avait déjà été mise en place. Elle s’articule autour de deux axes : une fonction publique efficace et professionnelle au service des citoyens et accordant la priorité au développement de ses ressources humaines.