Jean-Pierre Sueur adressait en mai 2019, un courrier au ministère de l’Europe et des Affaires Européennes. Le sénateur et président du groupe d’amitié Tunisie-France au Sénat français y exprime sa crainte que l’Accord de libre Echange Complet et Approfondi (ALECA) ne se fasse en défaveur de la Tunisie.
Dans une interview accordée à la TAP, le sénateur français explique cette crainte. Il revient sur la problématique des visas. Et sur les effets néfastes sur la pérennité des secteurs de l’agriculture et de la santé. Et ce, si l’ALECA venait à être adopté sous sa forme actuelle.
D’ailleurs, les négociations sur l’ALECA sont actuellement à l’arrêt pour des raisons électorales. Leur reprise, selon les négociateurs tunisiens, aura lieu au cours du 1er trimestre 2020. Et avec les nouvelles équipes issues des élections en Tunisie et en Europe.
Concernant la question de la mobilité des personnes, le sénateur se dit en faveur de la réciprocité en termes d’attribution des visas, en tant que condition nécessaire de partenariat égal entre la Tunisie et l’Europe, dans le cadre de cet accord.
Il déclare ainsi : « L’absence de visas ou a minima des procédures simples, claires et rapides, en vue de l’obtention de visas par tous les citoyens, me paraît constituer des conditions fondamentales. »
Enfin, M. Jean-Pierre Sueur estime qu’un éventuel accord ne devrait pas seulement être un accord commercial, mais devrait constituer un véritable partenariat entre l’Europe et la Tunisie. Et ce, pour que soit instaurée une solide coopération dans tous les domaines qu’il traitera.
Il n’y a pas de quoi s’étonner ; la raison du plus fort est toujours la meilleure, alors on s’étale, que dis-je on s’aplatit et on dit « oui missié » aux exigences des maîtres européens.
Quand l’Europe trouve face à elle une Afrique du Nord décomposée, assemblant un royaume de pacotille, un pays gouverné par un « quarteron de généraux » en décrépitude qui refusent l »avenir de sa jeunesse, une soi-disant démocratie championne de la malversation où la jeunesse ne rêve que de s’enfuir, un no man’s land où s’étripent des tribus haineuses et finalement un nouvelle dynastie pharaonique alors que cette même région regorge de ressources minérales, agricoles, énergétiques et autres richesses inexploitées, l’Europe prépare lentement mais surement la future main-mise totale de territoires dirigés par des irresponsables…