En 2018, le déficit de la Pharmacie Centrale de Tunisie (PCT) s’établit à 200 MD. L’augmentation du coût des médicaments importés et la dévaluation du dinar en sont à l’origine.
Ainsi, le directeur général de la PCT Khalil Ammous précise que le coût des médicaments subventionnés atteint 210 MD. Et d’ajouter que la Pharmacie Centrale de Tunisie a subi des dépenses supplémentaires estimées à 150 MD; à cause de la dévaluation du dinar.
En effet, « les difficultés financières rencontrées par la PCT, particulièrement au cours des deux dernières années, ont causé la baisse du stock stratégique des médicaments à moins de 3 mois », ajoute-t-il.
De même, Ammous révèle que les dettes de la PCT auprès des laboratoires étrangers exportateurs de médicaments se situent autour de 400 millions de dinars.
Dans un autre contexte, il indique que la PCT encourage les fabricants producteurs de médicaments en Tunisie à s’investir davantage. Et ce, dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et à optimiser la production. L’objectif de la PCT est de répondre aux besoins du marché pharmaceutique. Il s’agit également de réduire le recours à l’importation des médicaments.
Au final, le directeur général de la PCT annonce qu’une réunion regroupant l’ensemble des parties concernées par le secteur des médicaments aura lieu prochainement. L’objectif consiste à développer la stratégie d’approvisionnement en médicaments et leur tarification.