Habib Jemli a reçu, ce vendredi au Palais Dar Dhiafa à Carthage, le président de l’UTICA Samir Majoul. Le président de la centrale patronale a indiqué avoir souligné la nécessité que le prochain gouvernement soit composé de compétences nationales apolitiques.
« Les partis doivent avoir un rôle au parlement », a estimé Samir Majoul. Et d’ajouter que son entretien avec le chef du gouvernement pressenti a été l’occasion d’échanger les points de vue sur le contexte économique, financier et social difficile.
En effet, « la rencontre a été l’occasion également de présenter la vision de l’UTICA à l’horizon 2025. Ainsi que son programme économique et les moyens d’impulser l’économie nationale », a-t-il dit.
S’agissant de la loi de finances, Samir Majoul a relevé que « le projet de loi soumis à l’examen du parlement ne peut pas relancer l’investissement ». Pour lui, il faut élaborer une stratégie claire. Il faut également conjuguer les efforts pour parvenir à un résultat.
S’agissant de la formation du gouvernement, le président de l’Utica a indiqué que l’organisation patronale n’a pas proposé des noms pour le futur gouvernement. Elle a, en effet, laissé au chef du gouvernement pressenti la liberté de choisir les membres du gouvernement.
Toutefois, Majoul a proposé que le mandat du gouvernement soit d’une durée de cinq ans avec une obligation de résultat.
Par ailleurs, Majoul a relevé qu’il n’a pas évoqué la participation de l’UTICA à la commission en charge d’élaborer le plan d’action du prochain gouvernement. « L’absence de l’organisation patronale signifie son échec », a-t-il fait cependant remarquer.
Au final, Samir Majoul a fait savoir que Habib Jemli est conscient de la situation réelle de l’économie nationale. Et de l’importance de conjuguer les efforts pour identifier des solutions pour les différents secteurs et pour les régions.
E.M avec TAP