Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane El Abassi, a annoncé, vendredi, « qu’une solution a pu être trouvée à la problématique du commerce électronique en Tunisie, à travers le recours à une passerelle de paiements électroniques internationaux (Gateway), d’ici quelques mois ».
Lors de la séance plénière tenue, vendredi, au Palais du Bardo, il a affirmé que cette passerelle de paiements électroniques ouvre des perspectives. Notamment au secteur privé et aux jeunes entrepreneurs. De même, elle permet à la BCT de surveiller les transactions et de vérifier leur transparence. Surtout que la Tunisie est encore « sous la loupe » des organismes internationaux de surveillance financière.
Répondant aux interventions des députés, il a considéré que le problème de manque de ressources pour l’Etat ne peut être résolu que par la restructuration de l’économie nationale. Et notamment la réorientation des subventions vers les bénéficiaires réels, via un système électronique. Ceci n’était pas possible auparavant.
Il a, encore, assuré que la restructuration du système de subvention permettra d’alléger le fardeau de l’Etat. Et de mobiliser des ressources. Ainsi que de sauver les entreprises publiques en difficulté financière.
Et de préciser que l’Etat ne trouve pas beaucoup de moyens pour financer le budget, étant donné l’arrêt d’activités vitales sur une longue période. Et notamment celles du phosphate et des hydrocarbures. Ceci a occasionné à l’Etat des pertes considérables.
Il a considéré que le manque de visibilité sur le plan politique et le retard accusé dans la formation du gouvernement (4 mois), a contribué à créer un état d’attentisme sur le plan économique. Cette situation a entravé la sortie sur le marché international pour obtenir les financements nécessaires inscrits dans le budget.
« La Banque Mondiale et le FMI attendent, également, la désignation du prochain ministre des Finances. Et ce, pour la poursuite des négociations sur les réformes à mener », a-t-il affirmé.
Avec TAP