Le prix maximum de la vente au détail du produit désinfectant des mains ou gel antibactérien est maintenant fixé. Et ce, selon le ministre du Commerce, Mohamed Msellini.
Le ministre a fait savoir qu’un flacon de 100 ml se vend à 3330 millimes. 4125 millimes pour celui de 150 ml. Et 8250 millimes pour un flacon de 250 ml. Et ce, lors d’une conférence de presse, consacrée au diagnostic de la situation de l’approvisionnement du marché.
Par ailleurs, il a évoqué le non-recours à l’importation des différentes variétés des fruits et légumes. Et ce, étant donné qu’ils sont disponibles actuellement sur le marché tunisien. Et qui répondent dans une large mesure aux besoins du citoyen tunisien. A l’exception des viandes bovines dont le ministère de tutelle prévoit d’en importer 2000 tonnes.
Le département ministériel compte beaucoup sur la consommation du produit local de ces produits qui ne seront pas subventionnés, a-t-il souligné. Assurant toutefois que le marché est approvisionné régulièrement en quantités suffisantes de légumes. A des prix de vente contenus. En comparaison de la même période de l’année précédente. Idem pour le marché des agrumes et des dattes qui a été approvisionné régulièrement. Parallèlement à la disponibilité de stocks de pommes et de poires. Coïncidant ainsi avec la saison de la récolte des fraises.
La frénésie des achats n’a pas lieu d’être, a-t-il ajouté, étant donné que des mesures préventives ont été prises pour assurer un approvisionnement régulier du marché à des prix abordables. Et ce, dans le souci de préserver le pouvoir d’achat du citoyen et de contrecarrer le monopole. Il a indiqué que la courbe ascendante des prix de certains produits de consommation et autres s’explique par plusieurs facteurs. Notamment la rareté de l’offre dans certains cas mais également le monopole. C’est un phénomène contre lequel le ministère du Commerce lutte en coordination avec les autres ministères concernés.
Msellini : « La surconsommation nuit au pouvoir d’achat du consommateur et de l’Etat »
Msellini a estimé que la surconsommation nuit au pouvoir d’achat du consommateur et de l’Etat. D’autant plus que certains produits sont importés. Les consommateurs devraient s’abstenir d’exercer des pressions sur certains produits de consommation, tels que les pâtes alimentaires (couscous, semoule, farine). Ainsi que le sucre, l’huile végétale, les conserves de tomate, le lait, les eaux minérales et les produits détergents, notamment le gel antibactérien.
S’agissant du programme d’urgence et de prévention du contrôle du marché, plusieurs mesures ont été prises. Notamment l’intensification des opérations de contrôle dans les marchés et les mécanismes de suivi des circuits de distribution. Et ce, en vue de lutter contre les différentes pratiques du monopole et les dépassements entravant la transparence et l’intégrité des transactions. Ainsi que l’application légale des prix.
Ces mesures concernent aussi l’organisation de campagnes sectorielles dans les marchés et locaux ouverts au public. Notamment au niveau national et régional. Ainsi, les opérations de contrôle ont concerné les produits agricoles et de la pêche, les produits subventionnés, avec des descentes aux entrepôts et unités de production anarchiques. En plus de la mise en place de patrouilles communes de contrôle sur les routes pour lutter contre les activités des intrus et les opérations d’approvisionnement suspectes.
Avec TAP