La propagation du coronavirus vient nous rappeler une vérité que nous feignions d’ignorer. A savoir que la science peut être impuissante devant des fléaux qui surviennent sans crier gare.
Certainement, l’Homme se positionne comme le centre de la Terre et le maître incontesté de l’univers. Mais force est de constater que des faits inédits, comme l’apparition du coronavirus, ébranlent cette certitude. En effet, les pays développés et en voie de développement se retrouvent à la merci d’un virus. La panique s’empare de toutes les nations. L’esprit cartésien cède la place à l’anarchie et à la confusion. L’heure est grave.
D’abord, le coronavirus faisait son apparition dans le ville industrielle de Wuhan, en Chine. Une ville qui compte plus de 11 millions d’habitants. « En décembre 2019, l’OMS apprend la présence de cas de pneumonie d’étiologie inconnue dans la ville de Wuhan, dans la province du Hubei, en Chine. Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises ont identifié l’agent étiologique comme étant un nouveau coronavirus (2019-nCoV) ». C’est ce qu’on peut lire sur le site officiel de l’Organisation mondiale de la santé. Résultat des courses: le virus finit par frapper 120 pays.
Aujourd’hui, l’heure est grave pour la science. Car la course contre la montre engagée contre le virus ne souffre aucun retard ni tergiversations. Les scientifiques, ces soldats de l’ombre, sont capables d’y trouver remède. Sauf qu’ils ont besoin de temps. Mais le temps leur est compté car le virus poursuit inexorablement ses ravages. Le virus qui semble se propager à la vitesse de la lumière ne peut, à ce stade, être battu que par Dame nature. Avec l’avènement du printemps, une brusque élévation de la température pourrait le mettre hors d’état de nuire.
Toutefois, il ne s’agit pas d’un appel à ne pas croire à la science. L’histoire de la science a montré que les scientifiques ont gagné toutes les batailles. Ces derniers se sont livrés à des combats de longue haleine et sans répit. Servir l’humanité et vaincre les calamités qui la menacent, voilà la noble mission des hommes de science. Soyons donc optimistes et disons que les jours du coronavirus sont comptés.