Le prix du baril de pétrole est, actuellement, au dessous de 23 dollars. Soit une chute record jamais enregistré depuis l’invasion de l’Irak en 2003. Selon les deux références mondiales du pétrole WTI et Brent.
Aujourd’hui à 14H10, le WTI est à 22.64 dollars et le Brent à 25,79$. En enregistrant une chute cumulée du prix du baril de pétrole d’environ 60% en comparaison au début de 2020. Et ce, en raison de cette période difficile du nouveau coronavirus.
Notons que le 16 mars courant, le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)et le secrétaire général de l’OPEP+ ont exprimé leurs craintes d’impacts économiques et sociaux « majeurs ». Notamment pour les pays producteurs de pétrole, en particulier les plus vulnérables.
Quelles répercussions de la chute du prix du baril sur la Tunisie ?
En réponse à cette question de L’Économiste Maghrébin, l’Universitaire et expert en énergie, Fethi Nouri a affirmé : « Il faut juger la baisse dans la durée, c’est-à-dire attendre la réaction des différents acteurs faiseurs du prix en l’occurrence l’OPEP+ et les USA. Et ce, pour déterminer le niveau réel du prix d’ici la fin de l’année en cours ».
et d’ajouter : « Ensuite, il faut évaluer l’impact sur la facture commerciale qui grève lourdement la balance courante. Je crois que de ce coté-la, avec l’entrée en production du champs Nawara, le solde courant s’améliorera. Mais faut-il que les autres rubriques ne seront pas affectées négativement ».
Au niveau budgétaire, M. Nouri a précisé: « L’impact de la chute du prix du baril touchera négativement nos recettes fiscales et non fiscales. Et elle réduira le montant des subventions des hydrocarbures ».