L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) approuve le principe du prélèvement d’une journée de travail. C’est ce qu’affirme Mohamed Ali Boughdiri, le secrétaire général adjoint chargé du secteur privé, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
En effet, Mohamed Ali Boughdiri affirme que le Bureau exécutif national de l’UGTT a déjà lancé cette initiative. Ainsi, l’UGTT incite ses affiliés à accepter le prélèvement d’une journée de travail. M. Boughdiri estime dans le même sillage que ce prélèvement ne porte pas atteinte au pouvoir d’achat des salariés.
Cependant, il rappelle également que le pouvoir d’achat est en berne. Mais, il précise que cette action ne peut que renforcer la solidarité contre la pandémie. De ce fait, le secrétaire général adjoint du secteur privé souligne l’importance d’orienter le prélèvement à l’amélioration des établissement de santé. « C’est notre seule condition », lance-t-il. Car, ce sont déjà « les salariés qui apportent la plus grande contribution à l’impôt pour l’Etat », poursuit-il.
Par ailleurs, Mohamed Ali Boughdiri affirme que la centrale syndicale est représentée à la commission de gestion du Fonds 1818. De même, l’UGTT est représentée dans la commission de la gestion des prélèvement d’une journée de travail, rassure-t-il.
Interpellé sur les négociations salariales, le syndicaliste affirme » qu’il n’est pas logique d’entamer les négociations salariales dans ce contexte de pandémie ». Le Bureau exécutif ne revendiquera pas des augmentations en temps de crise, déclare-t-il.
Enfin, le syndicaliste fait savoir qu’après la crise, l’UGTT reprendra son rôle. Elle aura son mot à dire dans tous les sujets.