Mongi Rahoui, député et membre du bureau politique du Parti des patriotes démocrates Unifié (PPDU), a appelé le chef du gouvernement désigné, Hichem Mechichi, à la nécessité de repenser le modèle économique et de développement, les finances publiques et la relation entre la Tunisie et ses partenaires.
Mongi Rahoui a fait savoir que la rencontre s’est focalisée sur les priorités économiques et sociales du prochain gouvernement. Ainsi que sur les dossiers restés en suspens. Tels le chômage, la pauvreté et les disparités régionales.
S’agissant de la composition du futur gouvernement, Rahoui a souligné la nécessité de prendre en considération les actuels enjeux du pays.
Selon lui, Mechichi se trouve face au dilemme de former son équipe gouvernementale sur la base des quotas partisans. Ou d’opter pour un gouvernement de compétences ayant une expérience politique.
Il a, en outre, appelé le chef de gouvernement désigné à tenir compte des critères d’intégrité et de transparence dans le choix des membres de son équipe. Et à accorder une attention particulière aux problèmes sociaux. Et aux questions relatives à la souveraineté de l’Etat et à l’indépendance de la décision nationale.
Dans ce contexte, le député a souligné l’impératif de défendre la neutralité du pays. Et de le tenir loin de la politique des axes à laquelle certains partis cherchent à l’y entraîner.
Par ailleurs, Rahoui a appelé les partis politiques ayant gouverné après la révolution à admettre leur échec. Et à ne pas exercer de pressions en vue de participer au prochain gouvernement. Selon lui, Ennahdha, au pouvoir tout au long de la dernière décennie, a mal gouverné et n’a fait que détruire le pays.
Le chef du gouvernement désigné reçoit, ce mercredi, au palais de Dar Dhiafa à Carthage, des députés hors groupes. Il s’agit de Safi Saïd, Mabrouk Korchid, Yassine Ayari, et Fayçal Tebbini.
Avec TAP