Après la création du gouvernement Mechichi, l’attentat terroriste à Akouda, les défis à relever sont à la fois sécuritaire et socio-économique.
Dans ce contexte, Sahbi Ben Fraj, co-fondateur du mouvement Watan Adel (mouvement Patrie équitable), dresse un état des lieux du paysage politique. De même qu’il apporte des précisions sur le travail qui attend le gouvernement Mechichi. Et ce, dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com.
Sahbi Ben Fraj revient sur l’actualité en Tunisie où il rappelle que chaque fois qu’il y a un changement politique, les terroristes tentent de s’incruster. C’est leur stratégie habituelle.
Il précise dans ce contexte: « Le mode opératoire des terroristes a changé. Cette fois-ci, ils ont attaqué à l’ arme blanche. Mais la réaction des forces de l’ordre a été exemplaire ».
Par ailleurs, il estime que l’urgence d’aujourd’hui est à la fois sécuritaire et économique. Tout en ajoutant la nécessité de stopper l’hémorragie comme l’a dit Hichem Mechichi
Rappelons que le taux de chômage frôle les 18%. De plus, le PIB, au prix de l’année précédente, diminue de 20.4% (-20.4%) par rapport au premier trimestre de 2020. Ces chiffres ressortant des dernières données de l‘INS.
Aujourd’hui, il y a urgence car chaque minute compte. En dix ans après le 14 janvier, le pays a produit plus de déficits et de dettes et moins de croissance. La dette extérieure est au bord de l’implosion.
Rappelons entre autres que le remboursement de la dette équivaut à plus de 80% du PIB. Mais plus encore, il va falloir trouver des solutions au déficit des caisses sociales, au sureffectif des fonctionnaires… et bien d’autres encore…