Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) appelle, ce mardi, le président de la République à consacrer le 8 septembre de chaque année, Journée nationale de protection des journalistes.
Ainsi, « cette initiative a été lancée par une coalition d’associations nationales et internationales. Après la disparition en Libye des deux journalistes, Sofien Chourabi et Nadhir Ktari. Elle avait trouvé, en 2015, un écho favorable auprès du président défunt Béji Caïd Essebsi ». C’est ce que relève le SNJT dans un communiqué.
A cette occasion, le Syndicat des journalistes renouvelle son appel au gouvernement tunisien. Et ce, afin de « tout mettre en œuvre pour connaître l’endroit où se trouvent les deux journalistes. Et dévoiler toute la vérité sur ce dossier ». D’ailleurs, le SNJT dénonce le « laxisme » de l’Exécutif.
En effet, « la dégradation de la situation sécuritaire et politique en Libye a servi de prétexte; pour ne pas dévoiler la vérité sur le dossier de disparition de Sofien Chourabi et Nadhir Ktari ». Tel est le constat que dresse et déplore le syndicat dans le même communiqué.
Pour le Syndicat, « le gouvernement libyen se veut entièrement responsable du sort des deux journalistes tunisiens ».
Enfin, rappelons que Sofien Chourabi et Nadhir Ktari sont portés disparus depuis le 8 septembre 2014. Alors qu’ils étaient en mission sur le territoire libyen. Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe quant à leur état de santé ou encore eu égard à l’endroit où ils pourraient être.
Avec TAP