Hichem Mechichi, le chef du gouvernement, a affirmé, lors de son entretien, samedi avec le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi, que le gouvernement sera ouvert à toutes les propositions.
L’entretien Mechichi-Taboubi met l’accent sur la nécessité de travailler ensemble. Et ce dans le but de sortir le pays de la situation critique dans laquelle il se trouve sur fond de pandémie de coronavirus ».
Mechichi a déclaré que le gouvernement mise sur l’utilisation optimale des ressources. Et ce tout en œuvrant à conférer plus d’efficacité aux interventions et dépenses publiques. Ceci dans le but d’arrêter l’hémorragie que connaît l’économie tunisienne. Tout en ajoutant que l’approche du gouvernement repose sur la recherche d’une formule consensuelle de partage des charges. En attendant une amélioration des conditions socio-économiques du citoyen.
En outre, le chef du gouvernement a également salué, selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le rôle de la centrale syndicale. Ce rôle concerne la réalisation de l’équilibre au sein de la société. Et ce, aussi bien dans les secteurs économiques et sociaux que dans les domaines politique et culturel.
A l’issue de la réunion, le secrétaire général de l’UGTT a déclaré aux médias qu’il a évoqué avec le chef du gouvernement les dossiers socio-économiques et les enjeux de l’étape actuelle qui nécessitent une action commune et une coordination continue entre le gouvernement et l’organisation ouvrière.
Taboubi a ajouté que la réunion a, également, porté sur le dossier des travailleurs de chantiers. Il considère qu’elle « a trop duré ». En outre ils ont discuté de la révision du salaire minimum garanti et de plusieurs dossiers sectoriels.
Il a souligné que la Tunisie a besoin de plus de dynamique pour promouvoir l’économie. Mais surtout de consacrer l’esprit rationnel et le sens de la responsabilité. Il a appelé dans ce contexte à conjuguer les efforts de tous en cette étape pour sauver le pays et répondre aux attentes des citoyens.
Avec TAP