L’examen du budget de l’Etat pour l’année 2021 est au coeur du débat aujourd’hui, à l’ARP, l’Assemblée des Représentans du Peuple.
Les dépenses de l’ARP durant l’année 2021 ont été fixées, selon le rapport de la commission des finances, de la planification et du développement, à 42839 mille dinars contre 43903 mille dinars en 2020, soit une baisse de 1064 mille dinars.
Les dépenses salariales (engagements et paiements) s’élèvent pour 2021 à 33558 mille dinars contre 33334 mille dinars, dans la loi des finances pour l’année 2020, soit une hausse de 224 mille dinars.
Les dépenses de gestion (engagements et paiements) pour l’année 2021 sont estimées à 5320 mille dinars contre 4994 mille dinars inscrits dans la loi des finances 2020, soit une évolution de 326 mille dinars.
Le projet du budget de l’ARP a fixé les dépenses des interventions aux alentours de 2031 mille dinars contre 1525 mille dinars en 2020, enregistrant une hausse de 506 mille dinars. Ces interventions concernent le domaine social avec un montant de 995 mille dinars et les domaines culturel, de la jeunesse et de l’enfance (22 mille dinars), en plus des contributions aux organisations internationales (1014 mille dinars).
Les dépenses d’investissement de l’ARP, au titre de l’année 2021, s’élèvent à 1930 mille dinars de paiements contre 4050 mille dinars en 2020, soit une baisse de 2120 mille dinars. Ces allocations seront consacrées à la réalisation d’un ensemble d’objectifs et l’élaboration d’études et de projets.
Le rapporteur de la commission des finances, de la planification et du développement Heykel Mekki a souligné, à l’ouverture de la plénière, que l’accent a été mis, lors de la préparation du budget de l’ARP, sur l’indépendance administrative et financière, en dotant l’Assemblée des ressources nécessaires dans le cadre du budget de l’Etat.
Mekki a expliqué, au début de la séance plénière, que le vote du budget de chaque départment doit avoir lieu lors du vote du budget de l’Etat, conformément aux articles 48 et 49 de la loi organique du budget et après l’approbation des 10 premiers articles du budget, affirmant que le vote après chaque débat est un délaissement total des travaux de la commission des finances et des opérations de contrôle de l’Assemblée.
A cet effet, le président du groupe Kalb Tounes Oussama Khelifi a demandé la levée de la séance pour une demi heure afin de discuter de cette problématique de procédure, indiquant, dans une déclaration à l’agence TAP, que ces discussions permettront d’etablir un accord sur cette démarche afin d’éviter toute erreur dans l’application de la loi.
Avec TAP