5ème édition du Prix d’excellence de lutte contre la corruption du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. Elle se déroulait, mercredi, au Palais des congrès à Tunis. Avec comme point d’orgue, une cérémonie de remise de prix.
En effet, la 5ème édition de ce prix se tenait à l’initiative de: l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime; et le Centre qatari pour la primauté du droit et la lutte anti-corruption. L’événement avait lieu en collaboration avec la présidence de la République. Mais aussi la participation de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).
Réduire les décalages liés à la répartition inégale des richesses
Pour l’occasion, le président de la République Kaïs Saïed prononçait une allocution à distance. Il estime que les législations et les instances mises en places pour la lutte contre la corruption n’ont pas atteint leurs nobles objectifs. Ce qui commande, souligne-t-il, d’élaborer une nouvelle approche. Laquelle se fondera sur la lutte contre les véritables causes à l’origine de la prolifération de ce fléau. Un fléau qui gangrène les institutions de l’Etat et les sociétés, dans plusieurs parties du monde.
« Parmi les principaux facteurs ayant favorisé la propagation de la corruption, il y a la répartition inéquitable des richesses en interne et entre les pays », souligne-t-il. Tout en estimant que la réduction de la prévalence de la corruption est tributaire d’une justice efficace et indépendante; ainsi que du respect de la dignité de tous.
Le choix de la Tunisie revêt une grande importance
De son côté, le procureur général de l’Etat du Qatar et président du Conseil des secrétaires du Centre pour la primauté du droit et la lutte anti-corruption, Ali Ben Fetais Al-Marri s’exprimait. Il affirme que le choix de la Tunisie pour abriter la 5ème édition de ce prix témoigne de la ferme conviction quant à l’attachement du président Saïed aux valeurs de justice, d’intégrité et de lutte contre la corruption.
Quant au président de l’INLUCC, Imed Boukhris, il fait remarquer que le choix de la Tunisie pour abriter la cérémonie de remise de ce prix constitue une occasion propice pour réaffirmer la détermination sans faille à lutter, par tous les moyens, contre la corruption.
Car, « l’impunité est également un phénomène qui risque de saper tous les efforts déployés dans la lutte contre la corruption », ajoute-t-il.
Sept pays et/ou institutions mis à l’honneur
De même, était présent le directeur régional de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime pour les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Hatem Ali. Il déclare que l’ONU soutient tous les efforts visant à lutter contre la corruption aux niveaux politique, économique et social.
Au final, les organisateurs décernaient sept prix à des personnalités et des institutions de différents pays. A savoir: du Liban, de l’Australie, du Royaume-Uni, de Madagascar et de la Bulgarie.
Avec TAP