Le SNJT a publié, le 7 janvier 2021, le rapport du centre pour la sécurité du travail du mois de décembre 2020.
Le syndicat a affirmé que le nombre d’agressions sur les journalistes a augmenté par rapport au mois de novembre de la même année. En effet, le centre de la SNJT a enregistré 20 cas d’agression au cours du mois de décembre; contre 14 le mois précédent.
Typologie
Le SNJT a annoncé que les victimes travaillent dans 21 entreprises médiatiques. Ces entreprises comptent huit radios et huit chaînes télévisées. Elles regroupent 11 entreprises du secteur privé, six entreprises étatiques et trois associatives.
Au total, 36 journalistes ont été victimes d’agressions. Ce chiffre inclut neuf photographes. Le total des victimes hommes est de 25. Celui des femmes est de 11.
Le rapport de le SNJT a précisé que les victimes ont couvert des sujets politiques à 21 occasions. Pour ce qui est des sujets sociaux, sanitaires et de la lutte contre la corruption, les journalistes les ont couverts à deux reprises.
Le rapport a ajouté que 13 agressions ont eu lieu dans le gouvernorat de Tunis.
Le syndicat a placé les agents de police en tête des agresseurs avec cinq cas. En deuxième position, le rapport a mentionné les fonctionnaires publics avec quatre agressions. Le SNJT a aussi cité des députés, des agents de société, des responsables sportifs ainsi que d’autres journalistes.
Incitations et menaces
Le SNJT a condamné les discours haineux à l’encontre des journalistes. Le syndicat a identifié trois situations de menaces et quatre incitations à l’encontre des journalistes.
En ce qui concerne l’espace virtuel, le rapport a avancé le chiffre de dix agressions.
Recommandations de la SNJT
A ce sujet, le SNJT a appelé la présidence de la République à réformer son système de communication. Elle a expliqué la demande par le respect du droit d’accès à l’information. Il a aussi invité le ministère de l’Intérieur à ouvrir une enquête sur les agressions perpétrées par ses agents.