Le bloc parlementaire du parti destourien libre (PDL) a affirmé avoir adressé, au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), un avertissement par voie d’huissier notaire. L’objectif étant de suspendre l’accord conclu entre le parlement tunisien et l’Organisation « National Democratic Institute (NDI) ». D’ailleurs, le PDL réclame également la fin de tout financement étranger des activités législatives.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le bloc PDL a imputé au chef du parlement, la responsabilité juridique et politique « d’hypothéquer l’institution parlementaire aux forces étrangères en recevant un financement de l’extérieur ». Et ce dans un communiqué rendu public par la parti politique.
En effet, le groupe parlementaire a, dans ce sens, mis en garde contre toute tentative de menacer la souveraineté nationale. Il estime que cette affaire reflète la mainmise étrangère exercée sur le Parlement. Et ce pour mener des agendas politiques bien précis.
En effet, cette organisation qui s’est infiltrée au parlement, est connue par son ingérence dans les affaires internes des pays. Et ce à travers un financement des conseillers parlementaires, des experts et des activités des commissions, sans déclarer les sources de cet argent. Souligne le groupe PDL.
Car, l’Organisation NDI aide les députés à ouvrir des bureaux dans les régions de l’intérieur du pays. Ce qui constitue une violation « flagrante » des dispositions du règlement intérieur de l’ARP. Et de la Constitution qui obligent l’Etat à fournir aux élus du peuple tous les moyens de travail.
Avec TAP