Aujourd’hui, les entreprises publiques font face à des difficultés financières. Et ce, comme fut le cas de Tunisair. D’où l’urgence de les réformer.
Elyes Kasri, ancien ambassadeur de Tunisie au Japon, en Allemagne et à Séoul dresse un état des lieux en mettant l’accent sur l’importance de réformer les entreprises publiques.
Il estime, dans un post, que ces entreprises doivent être réformées en profondeur. Et ce, en vue d’assurer une gestion optimale tant des ressources humaines que financières. Il s’agit aussi d’éviter d’en faire un fardeau insupportable pour le trésor public et le contribuable tunisien déjà saigné à blanc.
La non privatisation
En effet, il met l’accent sur la nécessité de non privatisation des entreprises publiques.
Il considère aussi que la privatisation serait une braderie mijotée en catimini « au profit « de certains alliés politiques ». Ils nourrissent un dessein d’inféodation plutôt que de partenariat économique avec la Tunisie. »
Il conclut: « Le Chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et ses soutiens politiques sont-ils capables de préserver les intérêts nationaux ? De nombreux Tunisiens sont sceptiques. Ils semblent craindre le pire. »
Mais la grande question qui se doit d’être posée est : Peut-on parler d’un plan de sauvetage pour les entreprises publiques se trouvant en difficulté ?
Voilà qu’aux dernières nouvelles, Moez Chakchouk, le ministre du Transport et de la Logistique annonçait un plan de sauvetage de Tunisair. Il sera présenté officiellement courant mai prochain.
Pour rappel, les revenus du transport réalisés, à fin 2020, ont chuté de 69,7%. De même, le nombre de passagers toutes activités confondues a baissé de 80%.