Dans un communiqué publié par son département d’État, les États-Unis ont condamné les sanctions sans fondement prises par la République populaire de Chine (RPC). Et ce, à l’encontre de deux commissaires de la Commission des États-Unis sur la liberté religieuse internationale (USCIRF).
La décision prise par la République populaire de Chine, selon la même source, intervient apparemment en représailles aux sanctions prises par les États-Unis à l’encontre de responsables de la RPC liées à de graves violations des droits de Homme dans le Xinjiang.
Ainsi, cette décision intervient après les sanctions prises par la Chine, en janvier, à l’encontre de 28 responsables américains. La Chine avait également annoncé d’autres sanctions en juillet 2020. Celles-ci concernaient des responsables et des organisations des États-Unis. Ces derniers œuvraient pour la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme.
« Les tentatives de Beijing d’intimider et de réduire au silence celles et ceux qui s’expriment en faveur des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ne font que contribuer à renforcer la surveillance de la communauté internationale face au génocide et aux crimes contre l’humanité en cours dans le Xinjiang ». C’est ce qu’ indique encore le communiqué.
« Nous sommes solidaires du Canada, du Royaume-Uni, de l’Union européenne, ainsi que d’autres partenaires et alliés du monde entier qui demandent à la RPC de mettre fin aux violations des droits de l’Homme et aux abus commis à l’encontre des Ouïghours, majoritairement musulmans; ainsi que des membres d’autres groupes ethniques et religieux minoritaires du Xinjiang, et de libérer les personnes détenues arbitrairement », affirme la même source.
Sachant que la Chine contestait, le 29 mars 2021, les sanctions prises par les Etats-Unis et le Canada. Estimant, selon un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, que ces sanctions reposent sur des rumeurs.