L’Association Tunisienne de Défense de Droit de l’Enfant (ADDE) et l’Association Tunisienne des Electroniciens en sécurité de la Navigation Aérienne (ATENA) ont exprimé leur soutien aux journalistes de l’agence TAP, qui poursuivent samedi, leur sit-in pour le 12ème jour consécutif.
L’ATENA a dénoncé les agressions commises à l’égard des journalistes de la TAP et de l’ensemble du personnel de l’Agence. Et dont le siège a été pris d’assaut mardi 13 avril 2021, par les forces de sécurité. Ces dernières ont mollesté le personnel et ont empeché les journalistes d’avoir accès à leur poste de travail.
Dans son communiqué, l’association a tenu également, à exprimer sa solidarité absolue avec les journalistes de Shems Fm et de Dar Essabeh, appelant à tenir les médias à l’écart des tiraillements politiques.
De son coté, l’Association Tunisienne de Défense de Droit de l’Enfant a exprimé son appui aux revendications « légitimes » des journalistes de TAP, qui refusent les nominations partisanes à la tête de leur agence.
Elle a en outre, condamné dans son texte, l’incursion de la police dans les locaux de l’agence pour imposer la nomination de Kamel Ben Younes à la tête de ce média public, saluant le courage des journalistes qui ont su barrer la route aux décisions « irresponsables » et « arbitraires ».
L’Association a exhorté, à cet égard, le gouvernement à réviser cette nomination et à privilégier une approche participative rassemblant toutes les parties concernées.
Les journalistes et le personnel de l’agence TAP poursuivent leur sit-in entamé le 6 avril, au siège de l’agence, en protestation contre la nomination de Kamel Ben Younes, proche du mouvement Ennahdha, à la tête de l’institution.
En outre, un rassemblement de protestation avait eu lieu, jeudi, devant le siège de la TAP, pour dénoncer des nominations “parachutées” à la tête de l’agence et de la radio “Shems FM” et la violence commise mardi, contre les journalistes et les agents de l’agence.
Avec TAP