Aujourd’hui la classe politique appelle à la désobéissance civile. Alors que le pays traverse non seulement une crise socio-économique mais aussi une crise sanitaire. Avec un secteur de la santé au bord de l’effondrement.
Entre l’appel à la désobéissance civile et le non respect du confinement, on se demande si les Tunisiens connaissent vraiment la part des risques qu’ils prennent.
D’ailleurs, on se demande aussi si la classe politique possède cette crédibilité ou l’intégrité d’agir ainsi. Indépendamment du fait que le pays se dirige vers l’inconnu.
Ainsi, Mohsen Marzouk, président du parti Machrou3 Tounes estime que seule la désobéissance civile pourrait être une solution. Tout en notant que dans un certain nombre de villes, à l’instar de Kasserine, le Kef, Nabeul, les marchands ont fait le choix d’ouvrir leurs commerces.
Alors que l’UTICA quant à elle, lance un appel, via un communiqué sur sa page, au gouvernement à laisser travailler les commerçants.Tout en soulignant sa totale compréhension de la situation des professionnels et de leurs difficultés. Tout comme elle soutient leurs revendications les plus légitimes afin de préserver les entreprises des risques de faillite.
De ce fait, les commerçants réclament la réouverture de leurs commerces. Et ce, dans le but de pouvoir payer les salaires ainsi que les frais de location. Tout comme ils persistent et signent que ce mouvement se poursuivra jusqu’à ce que les mesures soient annulées.
Rappelons qu’il y a quelques jours de cela, le chef du gouvernement a annoncé un confinement général du 9 au 16 mai, avec l’interdiction des déplacements entre les villes.