La crise politique au Sommet de l’Etat se traduit par une crise en communication gouvernementale. D’ailleurs, la bataille de l’image prend tout son sens… Entre les dits et les non-dits, la crise semble perdurer? D’ailleurs, on se pose la question de l’absence du président du Parlement lors de la cérémonie de salut aux drapeaux tunisien et palestinien, hissés pendant que les hymnes des deux pays étaient diffusés en signe de soutien à la cause palestinienne. Ou encore à la cérémonie de départ du président de la République Kaïs Saïed qui participera au sommet sur le financement des économies africaines à Paris. Que penser?
Sahbi Ben Fraj analyste politique souligne que la crise politique persiste. Et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com. Tout comme il revient sur la visite du président de la République Kaïs Saïed à Paris. Il précise dans ce contexte: » Je pense que cette visite s’inscrit dans le cadre du plan d’aide aux pays africains dont la Tunisie en fait partie. D’ailleurs, je pense que ni la France, ni l’UE encore moins la communauté internationale n’envisagent d’abandonner la Tunisie. Mais le plus surprenant dans tout cela est l’annonce de la France d’annuler la dette du Soudan. »
Et de poursuivre: « Je pense qu’il y a un bouleversement stratégique du Soudan depuis qu’il a changé de camp, en voulant normaliser avec Israël. Je pense entre autres que le contexte géopolitique international y est pour quelques chose. Ainsi, tout pays qui normalise avec Israël aura le soutien des pays occidentaux ».
Et pour revenir à la cérémonie de salut aux drapeaux tunisien et palestinien à l’école de Hammam Chott, Sahbi Ben Fraj estime qu’il n’y a rien de dérangeant. Je ne pense pas que Hichem Mechichi ait voulu envoyer un message politique, mais juste un message de l’unité tunisienne envers la cause palestinienne ».