Proposer une vision politique et la présenter aux partis politiques, aux organisations nationales et à la société tunisienne, telle est la deuxième phase du projet de l’initiative « Citoyens contre le coup d’Etat« . C’est ce qu’explique Jawher Ben Mbarek.
En effet, cela ressort des propos du membre de l’initiative Jawher Ben Mbarek. Il intervenait sur les ondes radiophoniques de Jawhra FM, aujourd’hui 15 novembre.
Ainsi, il indique que les partisans de l’initiative vont poursuivre la protestation contre la démarche du président de la République. L’objectif étant de propager la solution de l’l’initiative à la société tunisienne.
Par ailleurs, elle prévoit d’intensifier le rythme de ses activités à l’échelle nationale et à l’échelle internationale. Il a fait savoir que des créations d’instances et des coordinations sont prévues dans les régions et à l’étranger. Et ce, pour exposer et défendre la vision de l’initiative.
Jawher Ben Mbarek affirme que ce mouvement ne bénéficie d’aucun soutien financier. « Un coup d’État ne peut pas être une source de réforme », a-t-il dit. Et ce, cette fois, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque FM.
Pour lui, toutes les parties s’accordent à dire que la solution efficace est de tenir des élections législatives anticipées et une présidentielle. Mais « le président rejette cette démarche ». Revenant sur les manifestations contre Kaïs Saïed, il a exprimé son étonnement de constater l’absence de la gauche tunisienne.