Un accord sur une série de réformes réalistes et acceptables pourrait être conclu, avec le Fonds Monétaire International (FMI). Et ce, avant la fin du premier trimestre de 2022. C’est ce que déclarait, jeudi soir, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi.
Marouane El Abassi, gouverneur de la BCT, annonçait que à cet égard que « la Tunisie n’ira pas au Club de Paris. Tout comme elle va honorer ses engagements extérieurs ». Ce qui évoque la possibilité de recourir aux droits de tirage spéciaux et aux fonds de financement.
Ainsi, « la BCT et le gouvernement œuvrent, conjointement et quotidiennement, afin de présenter un projet tunisien au FMI », précisait encore M. Abassi.
En outre, il estime que la Tunisie a fait preuve de beaucoup de résilience, au cours de la dernière période. Laquelle a été marquée par de grandes perturbations politiques. Tout en faisant remarquer que les autorités tunisiennes réussissaient à couvrir les besoins de financements, durant les 11 mois de 2021; et ce, contrairement aux prévisions des experts.
Le gouvernement entend poursuivre ces efforts. D’autant que les réserves en devises couvrent actuellement 120 jours d’importations, insistait-il. Ajoutant qu’il serait question d’envoyer des signaux positifs aux investisseurs, afin de relancer la roue de l’économie.
Au final, il relève que l’amélioration du dinar tunisien est du ressort de la responsabilité de toutes les parties. Appelant, à cet égard, à créer un climat d’investissement favorable. De même qu’à encourager l’exportation et la consommation des produits locaux.
Avec TAP