Organisées par l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), en collaboration avec l’Union tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), la Coopération technique allemande (GIZ) et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), cette deuxième édition des Journées nationales de l’entrepreneuriat et de l’innovation a drainé aujourd’hui une participation considérable de décideurs, chefs d’entreprises et jeunes entrepreneurs.
Au programme de ces journées, qui se tiennent les 10 et 11 décembre 2013, figurent la présentation de la cartographie de la promotion de l’entrepreneuriat en Tunisie, le rôle des structures d’appui dans le développement de l’entrepreneuriat et les aspects promotionnels de l’entrepreneuriat innovant.
Parmi les intervenants et les modérateurs de panels on retrouve les représentants de l’ONUDI et de la GIZ, ainsi qu’une quarantaine de représentants de structures nationales et internationales, publiques et privées exerçant une activité en relation avec l’entrepreneuriat et de l’innovation.
L’objectif recherché par cette manifestation est de relancer l’activité industrielle dans le pays, en stimulant l’innovation comme facteur déterminant pour le développement de l’entreprise.
La présentation de l’expérience allemande en matière de développement de la création d’entreprise dans le land de Berlin a été présentée au cours de la matinée, suivie d’une présentation de l’expérience britannique à travers le programme « Forsa » initié dans les six pays du printemps arabe. Forsa est un programme de Mentoring lancé en Tunisie par les fondations Adam Smith International et Mowgli Mentoring, en partenariat avec l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Il englobe outre la Tunisie, la Jordanie, l’Egypte, le Yémen, la Libye et le Maroc.
Le représentant de l’ONUDI a pour sa part présenté l’expérience de cette organisation onusienne dans le monde arabe et en Tunisie en particulier. Les demandeurs d’emplois dans le monde arabe sont au nombre 104 millions aujourd’hui et ce chiffre devrait atteindre les 180 millions dans les années 2080, d’où urgence de ce problème de création d’emplois dans le monde arabe qui enregistre un taux de chômage variant entre 30 et 40%, taux parmi les plus élevés du monde.
Cette création d’emplois dans le monde passe inéluctablement par la promotion du secteur privé qui crée aujourd’hui neuf emplois sur dix face à un secteur public qui a atteint ses limites. Et seules les PME et les micro-entreprises ont cette grande capacité de création d’emplois. Pour l’ONUDI l’approche doit être holistique et stratégique à travers le développement de chaines de valeurs qui s’appuient sur les produits du terroir. Le meilleur exemple dans ce domaine est la chaîne de valeur de l’huile de palme en Malaisie qui a enregistrée des résultats spectaculaires.
Les panels programmés pour ces journées traiteront :
- des forces et des faiblesses de l’écosystème de l’entrepreneuriat en Tunisie ;
- de la promotion de l’entrepreneuriat innovant ;
- des services innovation offerts par les structures d’appui ;
- des fonds de financement de l’innovation et des réformes possibles.