« Si la situation ne s’améliore pas et si le climat des affaires demeure défavorable, les entreprises tunisiennes chercheront de nouvelles opportunités et auront recours à d’autres alternatives, à savoir l’investissement à l’étranger ou le lancement dans des industries de consommation au détriment des industries lourdes », a averti l’homme d’affaires et PDG de SETCAR, Farid Abbès.
Pourtant, en dépit de la morosité ambiante – la crise économique et politique qui secoue le pays depuis quelques mois, la dégradation des indicateurs économiques et l’amplification du phénomène de la contrebande et du commerce parallèle qui frappent de plein fouet l’économie tunisienne – Farid Abbès reste confiant en la capacité de résistance des hommes d’affaires, des industriels et des investisseurs à faire face aux difficultés de la conjoncture économique durant ces deux dernières années. « Cependant, ça ne peut plus durer, le tissu industriel se fragilise de plus en plus », a-t-il déploré..
Les solutions ? L’homme d’affaires insiste sur la nécessité de rétablir la stabilité politique afin d’envoyer des signaux positifs aux investisseurs tunisiens et étrangers. « La stabilité politique est fondamentale pour le développement économique du pays », a-t-il rappelé.