Les initiatives de libéralisation de l’économie algérienne ont déjà commencé à porter leur fruit : l’investissement direct étranger (IDE) programmé suite aux réformes économiques et à la modification des règlements, a totalisé 2,3 milliards de $, ce qui classe l’Algérie au deuxième rang des pays africains en importance des IDE.
Afin de réduire le chômage et de diversifier son économie, qui reste fortement tributaire de l’industrie pétrolière, l’Algérie avait déjà commencé à travailler d’arrache-pied à moderniser le système économique du pays et à tisser des liens internationaux.
Déjà, en 2001, l’Algérie avait mis en œuvre un programme de redressement économique favorisant la croissance et la stabilité de l’économie. Ce programme de sept milliards de dollars américains visait à revitaliser la production agricole, à développer le réseau public de distribution d’eau, à améliorer l’infrastructure et les services de transport, enfin à rehausser le niveau de vie et d’encourager les projets locaux de mise en valeur.
D’autres plans de réforme cherchent à intégrer l’Algérie à l’économie mondiale, en libérant le pays de sa dépendance à l’égard de l’industrie des hydrocarbures et en permettant aux entreprises privées de tirer profit des débouchés offerts par les secteurs algériens de l’énergie et des mines.
La performance réalisée par l’Algérie en matière d’IDE augure désormais d’un essor prometteur dans le secteur.