Dans une étude publiée le 19 décembre 2013 par Stroke, le journal de l’American Heart Association, les chercheurs ont trouvé une corrélation entre l’anxiété et un risque accru d’AVC (Accident vasculaire cérébral) sur le long terme.
Le chiffre dégagé de l’enquête est éloquent : 33% de risques en plus d’être victime d’un AVC pour les plus anxieux.
Une année auparavant, en avril 2012, la revue Frontiers in Evolutionary Neurosciences publiait les résultats d’une étude de chercheurs américains d’un groupe pluridisciplinaire (université de Columbia, Institut américain de la santé, laboratoire pharmaceutique GSK), dans laquelle ils ont mis en évidence une corrélation chez certaines personnes entre un niveau d’angoisse excessif et des tests de quotient intellectuel très élevés. Les auteurs ajoutent que l’anxiété serait « bénéfique » dans la mesure où les personnes anxieuses anticipent le danger et mettent en œuvre des stratégies pour se prémunir.
D’après le DSM-IV, l’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les six derniers mois) : l’agitation ou sensation d’être survolté ou à bout, la fatigabilité, la difficulté de concentration ou de mémoire, l’irritabilité, la tension musculaire, la perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant). Chez l’enfant, un seul de ces symptômes est révélateur quant à son degré d’anxiété.
Anxiété : entre AVC et avantage sélectif
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