« Les propos formulés par l’humoriste Lotfi Abdelli à l’encontre du président de la République, lors de son passage sur Ettounisiya TV, sont offensants et le niveau du dialogue hier était trop bas », a déclaré la présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens(SNJT), Néjiba Hamrouni, estimant que ce qui s’est passé hier sur le plateau d’Ettounisiya TV constitue un « dépassement de la liberté d’expression et une atteinte à la déontologie du travail journalistique », s’est-elle indignée.
Ainsi, au cours de l’émission Attasiaa Masaan, l’invité de Moez Ben Gharbia , le comédien Lotfi Abdelli a, sur un ton satirique, critiqué le mode de vie du président Moncef Marzouki en faisant allusion à maintes reprises à la « kemia à Carthage », faisant passer le président pour un adepte de Bacchus et provoquant l’ire des invités, à savoir Mokdad Mejri et Tarak Kahlaoui qui se sont retirés successivement du plateau, en dépit des tentatives de l’animateur de les retenir.
Néjiba Hamrouni a indiqué que le présentateur de l’émission Moez Ben Gharbia aurait dû mieux contrôler le dialogue au lieu de rire.
La présidente du Syndicat des journalistes a, d’autre part, souligné que « les plateaux télé ne devraient pas être utilisés pour insulter le président de la République », affirmant à l’occasion que son rôle , en tant que présidente du Syndicat des journalistes, consiste à défendre la déontologie du travail journalistique .
Néjiba Hamrouni a souligné que le syndicat enverra une correspondance à Moez Ben Gharbia pour lui rappeler la nécessité de respecter la déontologie du travail journalistique.
de quoi se mêle Hamrouni? Abdelli n’est pas journaliste, elle n’est pas le procureur de la République et elle n’a rien compris. il aurait juste fallu lui dire (sans mentir) que ce qu’il dit du Président n’est pas vrai. en fait, c’était vrai ou pas????????? Hamrouni doit nous répondre puisqu’elle s’en mêle.
En fait elle s’est attaquée à l’animateur de l’émission, Moez Ben Gharbia sous prétexte qu’il a failli à la déontologie journalistique en invitant un humoriste qui est allé à des écarts de langage.
Attaquer un président sur des considérations d’ordre privé, alors que ce qui devrait préoccuper tout citoyen responsable relève du registre des réformes qu’un président mène ainsi que des préoccupations alarmantes et argumentées concernant le pays, me fait comprendre qu’il faut savoir distinguer les compétences réelles à des propos diffamatoires et qui, de plus, ne portent pas sur ses compétences analytiques qui lui revient.
Le dénigrement de ceux qui se mettent à l’affiche médiatique n’a jamais rendu un peuple constructif à mon sens et le maintient plutôt dans l’obscurité et l’incompréhension. Dans quel intérêt ?