Les entreprises publiques algériennes d’électronique et d’électroménager comptent bien augmenter leur part de marché. Suivraient-elles une stratégie « agressive » prônée par le ministère du Développement en Algérie ? En tout cas, encourager la consommation nationale s’avère toujours efficace.
L’Algérie compte bien encourager la consommation du produit national : une stratégie pour booster le développement des entreprises nationales. A cet effet, une exposition-vente promotionnelle, au siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), se poursuit depuis fin décembre à Alger, note Le Maghreb. Les produits concernés proviennent notamment du secteur de l’électronique et de l’électroménager.
Cette exposition serait la première du genre, ayant réussi à attirer des consommateurs « venus pour profiter des réductions allant de 10 à 20% sur les produits exposés », selon Ahmed Fetouhi, président du Directoire de la SGP-Industrie électrodomestiques (Indelec), organisatrice de l’événement. L’emballement des consommateurs est tel que les organisateurs ont repoussé la clôture à janvier 2014.
Plusieurs entreprises nationales algériennes ont pris part à cette exposition, mentionne le quotidien dont « l’entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM), l’entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) et la Sonaric (électroménager et chauffage) ».
Il s’agit pour ces entreprises d’une occasion pour augmenter leur part de marché. D’ailleurs le ministre algérien du Développement industriel et de la promotion de l’investissement, Amara Benyounes l’a bien fait savoir, en appelant « les entreprises publiques de l’électronique et de l’électroménager à mettre en place une politique commerciale « agressive » pour décrocher de nouvelles parts de marché et faire face à la concurrence ».