Si l’on fait le bilan de ces objets qui nous entourent, on va sûrement se rendre compte que ces produits de tous les jours attestent de leur nature de globe-trotters.
Il suffit dès lors de faire un tour chez soi ou au bureau pour se voir voyager entre les continents : mon Smartphone est américain mais il a été assemblé en Chine, mon café est brésilien mais le cousin l’a ramené de Turquie, mon magazine people fétiche a été produit en France mais son papier vient de Finlande, mon huile capillaire est tunisienne mais elle a été extraite au Maroc…
Bref, des produits qui font le tour du monde et qui voyagent beaucoup plus que les ménages eux-mêmes. C’est cette mondialisation qui enfin de compte nous a promis un voyage entre les continents tout en restant chez soi.
Une promesse de monts et merveilles qui, en revanche, n’est qu’une alternative pour répondre à une loi de marché afin de profiter des avantages en matière de coût des matières premières et de main-d’œuvre.
Mais ce n’est pas tout ! Le commerce international va au-delà de tout, puisqu’il existe des normes internationales imposées. Et le commerce mondial ne cesse de croître et de se développer malgré tout. Selon le rapport de l’OMC sur le commerce mondial 2013, de 1990 à 2010 il a triplé, ce qui fait que le commerce engendre une croissance encore plus massive que la production.
Alors à qui profite cette croissance ? Effectivement, si l’on parle de commerce international on fera systématiquement le lien avec la Chine : du textile au matériel informatique en passant par les jouets en plastique, tous ces containers que l’on voit traverser les mers pour trouver un port de destination. La Chine est passée au rang de 4ème exportateur au rang mondial laissant toujours la première place aux États-Unis.
Par ailleurs, le développement du commerce mondial a eu pour conséquence la naissance d’un commerce parallèle. Effectivement, si le capitalisme a altéré nos produits de consommation courante devenus primaires comme le thé, le café, le tabac, certains se sont ouverts à la consommation de produits contrefaits. Un choix dont seul le consommateur pourra contourner les règles.