Mythe 3 : Je ne peux rien faire contre le cancer
Vérité: C’est bien le contraire ! Car en effet, il existe de nombreuses mesures à la disposition de tous pour lutter contre le cancer que ce soit au niveau individuel, communautaire ou politique, mais il suffit seulement de les connaître. Il est actuellement établi qu’en appliquant les stratégies adéquates, un tiers des cancers les plus courants peuvent être évités.
Au plan individuel ces mesures, si l’on peut les résumer en quelques mots, sont: « adopter un mode de vie sain« .
Le primum movens de l’action anti-cancer est de bannir le tabagisme, facteur de risque le plus courant, associé à 71% des décès du cancer du poumon et responsable d’au moins 22% de tous les décès liés à un cancer. De même que l’alcool est un facteur de risque pour le cancer, encore très sous-estimé par le public.
La lutte contre le surpoids et l’obésité fortement liés à une augmentation du risque de cancer de l’intestin, du sein, de l’utérus, du pancréas, de l’œsophage, du rein et de la vessie, est au même titre que la lutte contre le tabac et l’alcool, primordiale.
Mythe 4: Je n’ai pas le droit à un traitement contre le cancer
Vérité: « Bénéficier du plus haut standard possible de santé constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain », atteste la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
Le problème se pose essentiellement dans les pays en développement où les patients n’ayant que peu de ressources souffrent et meurent du fait du manque d’accès à des services de cancérologie abordables et de qualité. Une disparité qui s’illustre le plus dans l’absence de soins palliatifs appropriés et le manque d’accès à des médicaments analgésiques.
Or, il y a bien un moyen « réalisable » à moyen et à long terme, pour réduire les disparités en matière de soins. Celui-ci réside en la mise en oeuvre de la couverture sanitaire universelle encouragée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Banque Mondiale et qui n’est possible que par une volonté politique « de fer ».