« Le nombre des entreprises françaises offshore qui aont quitté la Tunisie, depuis la Révolution, ne représente qu’une cinquantaine sur un total de 1300 », a affirmé François Gouyette, ambassadeur de France en Tunisie, se déclarant optimiste quant à l’avenir de la Tunisie après l’adoption d’une nouvelle Constitution et la formation d’un nouveau gouvernement susceptible de mettre en place des élections « libres, démocratiques, transparentes et incontestables ».
Revenant sur les investissements français en Tunisie, dont il est particulièrement satisfait, le diplomate a cité l’investissement de 10 millions d’euros du groupe Bic dans la région de Bizerte et l’accord sur l’alliance numérique qui va faire de la Tunisie un marché relais pour la conquête des marchés des pays voisins et l’Afrique.
L’ambassadeur français accrédité en Tunisie a rappelé que l’aide financière française dédiée à l’accompagnement de la transition se chiffre à 1,2 milliard d’euros par an dont 345 millions d’euros sont destinés à cofinancer la mise à niveau des ports commerciaux et la modernisation du réseau ferroviaire. L’Agence française de développement (AFD), ajoute-t-il, a prévu pour 2013-2014 un montant de 150 millions d’euros dont 50 millions d’euros serviront à cofinancer des projets d’adduction d’eau potable et de réhabilitation des quartiers populaires.
François Gouyette a, d’autre part, évoqué la conversion d’une partie de la dette tunisienne auprès de la France, soit un montant de 60 millions d’euros.