L’armée égyptienne a décidément une solution à tout, notamment pour des fléaux qui font des millions de victimes de par le monde, tels que le sida, l’hépatite C ou même les grippes porcines et H1N1. Le gouvernement égyptien a déclaré, en effet, que les forces armées ont réussi l’exploit de réaliser une machine capable de diagnostiquer et de guérir le sida et l’hépatite C, une première…
La nouvelle tombe à pic avec un autre événement où les vedettes étaient le Président Adly Mansour et le maréchal Abdel Fattah el-Sisi, à l’occasion de l’inauguration de la première faculté de Médecine affiliée aux forces armées égyptiennes.
Selon des sources officielles, des membres des forces armées ont réalisé une percée scientifique par la conception d’un système permettant de diagnostiquer des maladies telles que l’hépatite et le sida sans avoir recours à l’analyse biologique d’échantillons sanguins. L’invention a été enregistrée au nom des forces armées et a reçu l’aval du ministère de la Santé, sous le nom de C-Fast et I-Fast et serait capable, par un système d’ondes électromagnétiques, d’établir le diagnostic.
Quant au traitement baptisé CCD (Complete Cure Device), et développé depuis déjà 22 ans, il détruit les cellules atteintes par la maladie et les remplace par des acides aminés, avec un taux de réussite annoncé de… 100%.
Le général Ibrahim Abdel Aaty, le chef de l’équipe de recherche, a affirmé avec fierté : « Rassurez-vous, nous avons vaincu le sida ! », dans une conférence de presse.
La nouvelle a, par contre, été accueillie avec un certain scepticisme par la communauté scientifique. Un prix Nobel affirme que ce prototype « n’a tout simplement pas de fondement scientifique suffisant ».
D’un autre côté, le Professeur Massimo Pinzani, de l’Institut de l’University College de Londres, affirme que si la base scientifique de l’appareil était prouvée, on assisterait à « une révolution dans le domaine de la médecine ».
Pinzani a ajouté qu’avant d’être acceptée, la technologie doit être validée et approuvée par un comité d’experts indépendants et qu’il serait volontaire pour participer à l’étude, une fois la validité de la technologie établie.
Dans une rencontre censée être scientifique, le général Ibrahim Abdel Aaty a rendu hommage à l’armée, rappelant qu’ «en dépit de la pression à laquelle est soumise l’armée, nos hommes viennent de prouver au monde qu’ils font tout leur possible pour servir la nation. L’armée égyptienne est un symbole de générosité et de sacrifices ».