La Société Financière Internationale (IFC), membre du groupe de la Banque Mondiale, et la Direction Générale des Réformes Administratives (DGRA) à la présidence du gouvernement se sont engagées dans le projet de la simplification des formalités administratives pour les entreprises tunisiennes. Le projet, réalisé grâce au soutien du Secrétariat d’Etat suisse aux Affaires économiques, vise la simplification de ces procédures au sein de sept ministères.
Les démarches administratives étant parfois longues, lourdes et complexes pour les entreprises, le projet en question cherche à simplifier les formalités et à éliminer les moins pertinentes parmi elles. Le projet vise à travers cette simplification à encourager l’investissement en Tunisie et à permettre aux entreprises de se dédier à leur business.
La Société Financière Internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, a assisté le gouvernement tunisien dans la réalisation d’une évaluation détaillée des procédures obligatoires dans la gestion des entreprises, afin d’améliorer l’efficacité et de réduire les coûts de la conduite des affaires.
Processus de consultation avec le secteur privé
Pour lancer le processus de consultation avec le secteur privé sur ce projet, une conférence s’est tenue hier à l’IACE avec la participation de toutes les parties prenantes. Cette consultation est une première étape dans le processus de réforme nécessaire à la simplification du cadre réglementaire tunisien en matière d’investissement pour créer un environnement des affaires qui soit plus transparent et plus efficace.
Le processus de réforme participatif devrait permettre de simplifier le cadre réglementaire du pays en matière d’investissement et de créer un environnement des affaires qui soit plus transparent et plus efficace.
« Une trop grande complexité des procédures d’investissement pour les entreprises peut constituer un obstacle majeur pour les investisseurs et une occasion perdue pour l’économie », a déclaré Monsieur Anouar Ben Khelifa, Secrétaire d’Etat auprès du Chef du Gouvernement, chargé de la Gouvernance et de la fonction publique.
Dans le cadre de ce projet, le secteur privé jouera un rôle prépondérant dans le processus de réforme, par l’évaluation et la formulation de recommandations visant à simplifier la réglementation des affaires. Les réformes devraient avoir des retombées non négligeables, notamment dans la réduction des lourdeurs administratives, mais aussi des coûts et des délais nécessaires à respecter pour l’entreprise, tout en encourageant l’investissement et la création d’emplois en Tunisie.
400 procédures fiscales et douanières à simplifier
« La participation du secteur privé dans le processus de réforme est la clé de la réussite de ce projet », a déclaré M. Antoine Courcelle-Labrousse, représentant résident d’IFC en Tunisie.
« La suppression des lourdeurs administratives et la simplification des procédures permettent d’économiser les ressources et d’éviter des dépenses aussi bien pour le secteur privé que pour le gouvernement, ce qui stimule la confiance des investisseurs, la croissance et, en définitive, la création d’emplois ».
L’IFC a entamé le travail avec le ministère des Finances en 2011, avec la mise en place d’un processus d’évaluation et de simplification de plus de 400 procédures fiscales et douanières.