Evoquant les réussites de la Banque Zitouna, Ezzedine Khoja, Pdg de la banque, a dressé un bilan du premier trimestre 2014. Ainsi, l’établissement financier a pu réaliser un chiffre de dépôt de 950 millions de dinars. « Dans les jours qui viennent nous allons dépasser le milliard de dinars », estime-t-il. De même, le nombre de clients atteint les 100 mille et d’ici le mois de juin, 11 agences seront créées, notamment dans les régions.
Ces déclarations interviennent en marge de la cérémonie de la signature d’un Protocole d’accord stratégique entre la Banque Zitouna et la Banque islamique de développement (BID), qui s’est tenue hier 7 avril au siège social de Banque Zitouna.
Revenant sur les détails du partenariat, M. Khoja s’est félicité de la valeur ajoutée pour son établissement. « Ce partenariat permettra à la Banque Zitouna de bénéficier d’une relation privilégiée avec la Banque islamique de développement sur plusieurs niveaux », à savoir : l’augmentation du capital de la Banque Zitouna, car la Banque islamique de développement possédera 21% du capital de la banque, la fondation de plusieurs établissement dans le cadre de ce partenariat, parmi lesquels un établissement de microfinance islamique.
D’après le PDG, cet établissement fera entrer en vigueur un nouveau concept forgé par la Banque islamique de développement, à savoir la capacitation économique en Tunisie.
M. Ezzedine Khoja s’est montré confiant et optimiste quant à la réussite de ce concept en Tunisie, « puisqu’il a réussi dans plusieurs pays arabes », affirme-t-il. « Nous ferons de notre mieux, afin que la capacitation économique à partir de la microfinance islamique soit appliquée en Tunisie ».
L’importance de la microfinance islamique d’après le PDG demeure dans le fait qu’elle permet à une catégorie précaire de bénéficier des services des banques traditionnelles qu’elles soient islamiques ou non islamiques.
Cet enthousiasme pour ce concept ne doit rien au hasard, il émane de la conviction qu’un tel concept participera à la résolution des problèmes économiques et à relever les défis de la période que traverse la Tunisie, notamment le chômage et le développement régional.
Revenant sur les banques islamiques africaines (Soudan, Sénégal, Mauritanie…), M. Ezzedine Khoja déclare que les PDG de plusieurs banques islamiques africaines ont été invités comme ceux de : la banque islamique sénégalaise, la banque islamique guinéenne, la banque islamique mauritanienne et la banque islamique de Khartoum au Soudan, pour signer une convention ayant pour but l’assistance et l’accompagnement des hommes d’affaires tunisiens, qu’ils soient importateurs, exportateurs ou investisseurs, dans leur quête d’opportunités de coopération en Afrique et d’échange d’expérience dans le domaine de la finance islamique.