Aujourd’hui est le rendez-vous annuel pour faire le point ou découvrir la maladie de Parkinson . Avec les progrès technologiques et l’intensification de la recherche, l’espoir de traitements de plus en plus efficaces se profile à l’horizon. Un aspect de cette maladie semble cependant être mis au second plan malgré son importance, à savoir la prévention. Celle-ci n’empêche pas à coup sûr la survenue de cette maladie, mais des études suggèrent qu’il existe bien des moyens simples pour réduire le risque d’apparition de cette affection.
L’activité physique
Comme les symptômes de la maladie de Parkinson sont dus à la disparition progressive de la dopamine, et à mesure qu’elle évolue le nombre de neurones touchés augmentent, l’activité physique prend toute son importance dans la prévention , car elle permet d’augmenter la sécrétion naturelle de la dopamin . De même, les performances motrices telles que la mobilité, la flexibilité, ainsi que l’équilibre sont entretenues par la pratique régulière d’exercices physiques adaptés. Chez les personnes atteintes, il a également été démontré que la pratique d’exercices physiques engendre une amélioration des scores moteurs à l’examen physique (Sunvisson et coll 1997).
Effets bénéfiques de la caféine
Ce stimulant naturel semble avoir un rôle protecteur, comme le montrent des études menées sur des animaux. En effet, des expériences ont montré que la caféine agit selon un mécanisme qui empêche la détérioration des cellules produisant la dopamine. De plus, les propriétés antioxydantes bien connues du café auraient également un rôle de prévention contre cette maladie.
Une alimentation riche en acides gras polyinsaturés et mono-insaturés
Ces acides gras naturellement présents dans nos aliments (noix, poissons huile d’olive) diminuent le risque de survenue à un taux de 30%, selon des chercheurs du Centre médical Erasmus (Pays-Bas). Ces constituants essentiels de la membrane des neurones , possèdent selon les études des propriétés neuroprotectrices, antioxydantes et anti-inflammatoires, d’où leur action bénéfique sur la prévention de cette affection.
Pour cette maladie qui est la 2e cause en fréquence des maladies neuro-dégénératives après la maladie d’Alzheimer et qui affecte 1à 2% de la population générale après l’âge de 65 ans soit près de 6,3 millions de personnes dans le monde avec en Tunisie un taux de 44 individus/100 000 habitants, il est primordial d’en connaître les signes avant-coureurs car, en effet, au même titre que la prévention, une prise en charge précoce fait la différence.
La maladie de Parkinson se manifeste par des symptômes divers parfois difficiles à diagnostiquer dont :
- l’akinésie (lenteur et difficulté du mouvement)
- l’hypertonie musculaire (rigidité, touchant à la fois le rachis et les membres)
- les tremblements (au repos, réguliers)
S’ajoutent aux symptômes principaux les symptômes secondaires : douleurs, crampes, fourmillements, sueurs et salivation abondante, anxiété, déprime, irritabilité, manies.
Parce que le diagnostic de cette maladie n’est pas aisé, chaque signe a son importance, la caractéristique principale de la Maladie de Parkinson étant qu’elle passe très souvent inaperçue avant l’installation des symptômes invalidants.